08 avril 2008

j'ai beau être matinale, j'ai mal...

Il y a des matins comme ça où l’on se réveille et tout de suite on se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond. Le monde entier a l’air d’avoir été retourné comme dans une boule à neige de la fête du troll. Plus rien n’est à sa place et c’est comme si le monde des douze avait été placé dans un shaker.

Alors l’intellect reprend le dessus (j’ai investi pas mal de points en intelligence) et on commence à réfléchir aux causes de tout ce chambardement : un iop aurait-il trouvé tous les dofus ? Le monde serait-il parvenu à La Grande Mise à Jour ? Aurais-je été piétinée par un troupeau de boufcools ? Les craqueleurs ont-ils joué à saute-porkass ? Ai-je trop consommé à la taverne hier soir ?

Et là je comprends ! A coup sûr, je n’ai pas encore investi assez dans l’intelligence et tout raisonnement est donc voué à l’échec. Il vaut donc mieux se rendormir. J’opère un demi-tour sur mon oreiller en plumes de Bob et je me rendors : ça ira mieux demain.


Et puis si demain ça ne va toujours pas mieux, c’est qu’on ne sera pas encore demain (je commence à intégrer les concepts de philosophie bwork !).

06 avril 2008

Après un long silence, un cri d’alarme !


L’instant est grave et j’ai envie de lancer une plainte déchirante (note pour les iops : pas la peine de baisser le volume, il n’a y a pas de son chez Miki), mon petit cœur fragile souffre devant tant de violence. Et après ce si long silence qui fut le mien, je ne puis plus longtemps me contenir (rien à voir avec une envie incontrôlable de me rendre vers les lieux d’aisance).

Mes sœurs, mes frères (les iops aussi même si je réfute tout lien de parenté) ! Chaque jour devant vos yeux mi clos se commet un génocide car des monstres les font mourir par centaines, par milliers : alors sauvons les bouftous…

Je ne peux pas donner les chiffres exacts qui vous montreront clairement l’étendue du massacre. Mais la marraine de notre association, la célèbre cantatrice Germaine Deur, plus connue sous le nom de LA Deur, en tient le relevé exact et à chaque seconde qui passe le chiffre augmente, les zéros s’accumulent en lettres de sang (elle écrit les chiffres en toutes lettres, d’où les lettres de sang).

Et tout cela pourquoi ? Certains me diront que tout est bon dans le bouftou, que grâce à lui l’économie entière d’Amakna fonctionne, que les cordonniers et autres tailleurs ne sauraient vivre sans son cuir et sa laine, que ses cornes ont des propriétés qui ne sont plus à démontrer (pour la sagesse pas pour la virilité), que convenablement écrasé ils font d’admirables tapis… Et là je dis non ! C’est en est trop ! Quel besoin d’avoir quinze paires de bottes avec seulement deux pieds (voir un seul pour ceux qui se sont faits trancher une jambe par un iop maladroit) ? A quoi bon revêtir une chaude cape quand brille toujours un soleil de plomb sur nos contrées ? Pourquoi diantre mettre un tapis chez vous alors que vous n’y laissez entrer personne ? Ces questions resteront sans réponse…

Je le dis donc au nom du GSB (Groupement de Sauvegarde des Bouftous), cessons le massacre, halte à l’ignominie. Laissons ces adorables petits animaux à poils laineux gambader joyeusement dans les prairies (en prenant toutefois garde à ne pas être sous le vent parce qu’ils ne fleurent pas spécialement bon).

Déjà nous avons mené quelques actions d’éclat pour défendre notre cause. Ainsi lors de la journée de l’amour nous avions installé sur chaque bouftou une cartouche d’une encre rose totalement indélébile spécialement préparée pour exploser au visage de celui qui s’en prendrait à l’infortunée bestiole… Hélas, trois fois hélas, au même moment le magazine de la mode, dont Miki est le rédacteur en chef, publiait sur quatre colonnes à la Une que la couleur tendance du moment était le rose. Du coup (perforant, tranchant ou contondant) nos protégés ont été exécutés avec encore plus d’entrain qu’à l’accoutumée. Seule consolation, tous ces horribles exécuteurs avaient oublié que le bouftou quand on l’écrabouille, ça tâche et ça sent. Encore que je connaisse des sadis qui sentent plus forts encore.

Alors aujourd’hui, j’en appelle à tous nos lecteurs, pour qu’ils diffusent notre message de par le monde. Dès que vous verrez un pauvre bouftou lâchement agressé, huez le bourreau : « BOOUUUH ! Il tue les bouftous ! BOOUUUH ! ». Petit conseil au passage, si l’agresseur est irascible ou d’une puissance largement supérieure à la vôtre, laissez quelqu’un d’autre le huer à votre place sous peine de finir dans le même état que le pauvre bouftou, ce qui serait des plus embêtants. En plus des bottes en peau de vous-même ce n’est pas top mode…

Note de la rédaction : suite à un incident indépendant de notre volonté Ossamoil ne pourra malheureusement pas terminer cet article ! Elle a repris son marteau pour aller écrabouiller du bouftou après que l’un d’entre eux ait dévoré sa réserve de parchemins…

06 janvier 2008

Noyeux Jowel et bonne nouwelle année

Cette année, pour fêter Nowel, mon Miki a mis les petits plats dans les grands (il n’est pas très doué pour ranger la cuisine) et m’a invitée à diner au palais de Môssieu Heul. C’est un établissement des plus chics qui est partie intégrante de la cité d’Arthair. Autant vous dire que n’importe qui ne peut pas y entrer, mais comme Miki était avec moi il n’y a eu aucun problème… Faut que dire que le Miki il a la garde robe la plus tendance de tout Amakna alors il peut entrer partout. En plus on avait des popo, ce qui nous a évité de devoir passer devant le dark videur. Il ne veut jamais nous laisser entrer sous prétexte qu’on ne se balade jamais sans notre ménagerie.
Le maître d’hôtel a pris la commande et Miki a réalisé à ce moment là qu’il avait oublié sa carte Viizzza : ce malencontreux incident nous a valu de nous faire exclure manu militari (en clair à la iop !), et comme nous étions en tenue de soirée et que les marteaux étaient restés à la maison, nous avons obtempéré. Et nous voilà donc, le réveillon à peine entamé et déjà de retour dans notre doux foyer…


La porte tout juste franchie, Bob se met à s’agiter pour me faire comprendre que quelqu’un a mangé dans son assiette de biscuits, bu son lait de koko et lui a piqué son sac de couchage (une vieille chaussette que nous avons coutume d’accrocher au manteau de la cheminée). Nous n’avons que le temps de nous saisir de notre matériel et nous découvrons un homme corpulent et vêtu de haillons rouges en train de dévorer la réserve de croquettes des bouftous (par respect pour un public de lecteurs sensibles nous ne révèlerons pas aujourd’hui ce que peuvent contenir les croquettes de bouftou). D’un coup de marteau nous commençons à parlementer avec l’intrus qui s’effondre au sol montrant par ce geste qu’il accepte de discuter. Au bout de huit signes d’acceptation, il nous apprend enfin qu’il fait partie d’un gang de pirates basés sur l’île de Nowel (un île située dans les mers du nord). Ces malandrins profitent des fêtes de fin d’année pour s’introduire dans les demeures vidées de leurs occupants. Là ils font main basse sur les affaires des malheureux et les envoient par bateau sur l’île où leur boss, un certain père fouettard, réceptionne la marchandise. Le butin est caché dans des paquets cadeaux et pour que chacun en touche sa part, un code couleur et une taille respective sont attribués à chaque voleur. Il en vient de tous les coins du monde et tous portent la tunique rouge pour passer inaperçus.

Notre sang ne fait qu’un tour et l’intrus aussi : un tour de maison avant que Bob ne lui arrache la tête (il lui avait quand même mangé son repas…). Nous prenons des renseignements pour découvrir qu’un navire emmène régulièrement des hommes vêtus de rouge. En un coup de zaap je me retrouve alors dans le port de Madrestam (où il y a des marins qui chantent) afin d’embarquer incognito sur le dit rafiot. La traversée est des plus calmes, si on excepte l’épisode de ce malheureux qui a chuté depuis la proue en hurlant : «Aïe ! âme zekingove theouorld » Malgré ma connaissance des dialectes étrangers je n’ai rien compris… mais je pense que c’était douloureux !

Bientôt l’île de Nowel est en vue et je comprends que nous ne sommes pas les seules victimes de ce gang international. En effet, des malheureux courent en tous sens pour récupérer les paquets qui jonchent le sol. Le chef du gang s’est réfugié dans son antre à l’abri derrière ses sbires et principalement son lieutenant le célèbre père Nowel…

Bien sûr, pour ne pas déroger à la coutume je commence à parlementer et nombreux sont ceux qui ont accepté de m’écouter : pour certains il n’y a même pas eu besoin de répéter : les méchants ne sont plus ce qu’ils étaient… Rapidement nous entrons dans le repaire des truands qui n’opposent qu’une timide résistance. C’est tout juste si le fameux père Nowel nous pose quelques problèmes avant que nous ne lui remettions les idées en place. Malheureusement, son boss est beaucoup plus coriace et il étale tout le monde : plusieurs fois ces hommes de main me transforment même en apéricube goût olive ou en dinde (désagréable même si sa robe est des plus jolies) ! Au passage le premier qui dit que le rôle de dinde m’était tout désigné fera rapidement connaissance avec mon matériel de discussion (mention arguments percutants)…


Le temps de monter une expédition vengeresse semble trop court et déjà le gang semble se séparer avant la fonte des glaces… Peut être qu’il nous faudra attendre l’an prochain et la période des glaces pour retourner voir ce mécréant.

11 novembre 2007

sauvez Bob !


D’aussi loin que je me souvienne, il me semble que Bob a toujours été à mes côtés ! Dans mon berceau déjà il pépiait pour m’endormir et quand je le tapais avec mon hochet (mes parents ne m’avaient pas encore offert mon premier maillet) il mettait des plumes partout et revenait quelques instants après, frais et dispos. Les esprits chagrins me disent que ce n’était pas Bob mais un autre tofu… Les fous, ils ne savent pas ! A l’école des invocateurs il était toujours là à côté de Maîtribou mon instructeur pendant les travaux pratiques.

Et puis l’autre jour Bob a cessé ses pépiements et s’est adressé à moi d’une voix très grave (trop grave même pour une boule de plumes de cette taille). D’abord surprise je lui ai écrasé mon marteau sur la tête et j’ai attendu quelques minutes qu’il revienne. Il a encore repris la parole :

-« Du calme Ossamoil ! Range ton marteau et écoute moi attentivement ! Je suis Bob 1er, souverain emplumé et incontesté de tous les Bobs. Je fais appel à toi pour venir à mon secours car un sorcier maléfique Gripah Vière m’a ensorcelé. Je profite que les liens de ce sortilège se soient un peu relâchés pour te contacter. C’est la une façon très peu protocolaire mais l’urgence justifie cette méthode. Souviens-toi naguère tu es venue jouer avec moi près d’Astrub et j’ai été le premier à te renvoyer près de la statue d’Osamodas… Aide moi et par le pouvoir du saint marteau, viens me libérer ! »

Et là je reste abasourdie… Pour me remettre d’aplomb je balance un nouveau coup de marteau à Bob et je pense avec nostalgie à l’époque où en effet un énorme Bob avec une couronne se promenait du côté d’Astrub (les plus anciens d’entre vous s’en souviendront également). En effet il m’avait écrabouillée ou plutôt picorée jusqu’à m’expédier aux pieds de ma divinité tutélaire.

C’était décidé il fallait sauver Bob 1er ! Je me suis donc mise en quête dans les rues de notre cité d’une équipe de héros au grand cœur et aux coups puissants pour m’aider dans cette noble aventure. Ils et elles ont répondu très vite et l’équipe a pu se mettre en chemin : Amphitria, Fazette, Linwee, Galnar, Failo, Azurata, Kuzco et moi-même nous étions décidés à nous occuper de l’infâme sorcier.

Bob m’a guidé jusqu’à une petite ferme au milieu d’une prairie ! Dans les souterrains qui courent sous cette exploitation agricole des plus modernes est cachée la Cour de Bob 1er. C’est un vrai paradis : tous les frères jumeaux de Bob étaient là à danser dans le moindre recoin. Ce palais porte le doux nom de tofulailler. Et notre mission était de le nettoyer de l’influence pernicieuse du sorcier Gripah Vière. Sa magie est puissante car il était parvenu à dresser certains des habitants de la cour de sa majesté contre nous. Il a alors fallu plumer les plus récalcitrants pour qu’ils acceptent de nous laisser passer. Nous avons même du faire face à des actes de sabotages, des trappes ayant été placées dans de nombreux endroits.



Les émissaires noirs du sorcier, les tofuzmos, se sont opposés à nous. Heureusement il n’était pas encore minuit et nous ne les avons pas mouillés ni nourris… Du coup ils n’ont opposé qu’une faible résistance avant de s’étaler dans un nuage de plumes. Toutefois l’un d’eux a dû empoisonner Galno qui a d’abord perdu partiellement la vue avant de disparaître en hurlant « décoooo… ». Il nous a quittés en brave !
Et puis nous sommes arrivés devant Bob 1er, la magie nimbait sa personne d’une aura maléfique et nous avons compris qu’il n’était plus lui-même. Il fallait le purifier par le saint marteau pour qu’il puisse redevenir le souverain juste et bon (à four chaud pendant 45 minutes en arrosant très régulièrement ! Pour relever on peut aussi lui mettre des oignons et un petit suisse dans le croupion mais c’est une méthode de iop, c'est-à-dire brutale). Merci au passage à ma dragonette qui a passé toute la soirée à éviter les combats jusqu’à ce qu’elle arrive dans la salle du trône. Là elle s’est mise à flamber les ennemis à tour de bras (de broche !?!) en hurlant : « Pouh Ley ». Je ne sais toujours pas à quoi elle faisait référence mais nous en avons tiré une incantation : « quand dragonne voit Pouh Ley , elle ne pense qu’à manger ! ». Finalement nous avons libéré le monarque en l'écrabouillant, en le brulant et en le tranchant (j'en passe et des meilleures).


Une fois ressortie du tofulailler, Bob a repris sa voix grave et m’a dit :
-« Par le saint marteau, Ossamoil, soyez remerciés toi et tes compagnons ! Vous m’avez libéré. Mais le sorcier est toujours de ce monde et il pourrait tenter à nouveau de me nuire… Alors sois attentive ! »
Acquiescant d’un signe de tête, je lui écrasais le bec d’un magistral coup de marteau…

08 novembre 2007

The Miki's Palace

Ahlalala, ça fait longtemps que je n’ai pas pris ma plume pour vous conter mes aventures. Mais, aujourd’hui, il m’est arrivé un truc incroyable et j’ai eu trop envie de vous le raconter… Pour une fois cette aventure sera plus longue mais ça serait dommage de la couper.
Depuis quelques mois, j’ai rejoins la guilde des Draoidh Arthair pour être avec Fazette, une super mignonne toute rigolote. Mais ça c’est une autre histoire…
Hier, Nainie, la boss de notre guilde a recruté un petit panda. Les pandas c’est drôlement bien. Et, c’est super pratique sur un champ de bataille. Ça te porte, ça te jette, et tout ça avec leur petit bras musclé. Et, bien notre petit Panda, dont je tairais le nom car toutes les mignonnes de Djaul vont vouloir l’épouser, il a acheté le Palais. Puis, il l’a transformé en maison de guildes. Un palais comme ça il n’y en qu’un sur Djaul. Avec Yougina, la petite Enutrof, Axlord le Sacri, Nainie la chtite Feca et Fazette la jolie Eca, nous sommes allés découvrir notre palais ensemble. C’est parti…


Stalagmites + Stalactites = ?
Depuis la création des maisons de guildes, il y a un truc super pratique : c’est la potion de guilde, tu la bois et, hop, tu es téléporté automatiquement dans la maison de ton choix. Ben avec les copains on a bu une petite rasade et on s’est tous retrouvé dans l’entrée du palais. Et, là c’est super chouette. On a des jolis fauteuils et deux coffres. Si les visiteurs s’embêtent ils peuvent essayer de trouver les combinaisons des coffres. Mais, bon, là ce n’est pas très compliqué y’en a pas. Comme notre maison est dans une grotte, on peut voir des stalagmites et des stalactites. Ben Fazette, elle s’est drôlement creusée la tête pour savoir lequel est lequel. Finalement, le Miki lui a expliqué… Mais j’ai évité d’aborder le sujet sur celui du milieu qui va du sol au plafond.
Pour l’occasion, je m’étais déguisé en vieux papi obsédé. On peut faire plein de bêtises, j’adore… Je ne sais pas si Nainie a appréciée mais… ça m’a drôlement plu, c’est chouette d’avoir un palais.


Un petit coin de nature
A gauche de l’entrée on arrive dans le patio.
Au milieu des plantes il y’ a un beau merisier. Faut pas que je dise à Fuel car depuis qu’il est maître bucheron, il ne peut pas s’empêcher de couper tout ce qui passe à portée de sa hache. Et franchement une grosse souche au milieu de la pièce ça fait négligé.
Pour ne pas avoir l’air idiot et se sentir dépareillé par rapport au jardin, rien ne vaut une bonne Fourbacoiffe. Grâce à elle, je peux me cacher dans les buissons et personne ne fera attention à moi. C’est chouette, on peut écouter les conversations ou dormir peinard dans les buissons. C’est Linda qui va être jalouse, j’ai trouvé mieux que la table de l’auberge pour piquer un somme.
J’adore la pièce du jardin c’est ma pièce préférée pour se réunir. Mais quand je suis seul je travaille mes techniques secrètes du Camouflage… hihihi j’y retourne.

Lit ou Tapis, il faut choisir
A gauche du jardin, on rentre dans le dortoir. L’architecte du Palais, il a pensé à tout, il est trop fort. Le dortoir, c’est un super endroit pour séduire les mignonnes. Mais t’as intérêt d’enlever ta Génialissime Coiffe de Torte hou, sinon elles vont te prendre pour un obsédé.
Comme d’habitude je n’arrive pas à rentrer dans le lit mais ce n’est pas trop grave. Il y a une boite à musique avec un petit bonhomme qui danse et qui t’hypnotise. T’arrêtes pas de le regarder
Il y aussi des fauteuils et des tapis de Bouftous. Vu qu’on est plein dans la guilde et qu’il n’y a que cinq lits, il faut bien trouver un endroit pour roupiller en paix et les tapis c’est parfait.


Rat de bibliothèque
La bibliothèque est un endroit drôlement chouette. Y’a plein de livres qui rendent intelligent. Et, comme nous on veut être super intelligent ben Djaul a pensé à tout, il a mit de très gros livres. Les livres ils sont tellement grands qu’ils font la moitié de mon corps. C’est pour cela que les Enutrofs, ils n’aiment pas être intelligents. En faite ce n’est pas qu’ils n’aiment pas mais ils ne peuvent pas porter les livres qui sont trop gros pour eux. Et de toute façon comme les livres sont gros ils ne sont pas rentables à vendre.
Dans la bibliothèque, il y a un trou de souris caché au fond. Ben la souris elle a du mangé des trucs des égouts car elle a fait un trou énorme. On peut y passer pour arriver dans une pièce secrète.


Poutch toi de la
Sur Djaul, y’a plein de gens qui veulent être les plus forts. Et pour savoir si on tape fort, on peut s’entraîner sur un Poutch Ingball. Le Poutch c’est un épouvantail qui passe son temps à prendre des coups. Tu peux rarement perdre quoique que certains chatons y arrivent…
Comme le Poutch nous a provoqué en bougeant dans toute la pièce, l’honneur de la guilde était en jeu alors Axlord a lancé le combat. On a tous rejoint. Celui du Palais, il est sapin de noël et il a plein de vies mais il n’a pas la petite électricité qui envahit la pièce.
Nainie a lancé sa maîtrise et a commencé à martyriser le Poutch. Faisant fi de mes compagnons, j’ai décidé d’aider le Poutch. C’est vrai quoi y’a jamais personne pour combattre à leur côté. Je lui ai donc lancé une grosse Cawotte pour le soigner et j’ai tué Fazette d’un coup de Corbac. Hahhaaa, il ne faut pas se moquer des super pouvoirs du Miki et avec 7 points de vie, Fazette avait aucune chance. Puis Yougina m’a mit un gros coup de pelle. Toujours debout, j’ai fini la mamie récalcitrante. Mais, il restait les deux plus gros : Axlord sac à point de vie et Nainie la boubou girl. Axlord a été méchant avec moi et m’a punit. Résultat le Poutch a encore été vaincu. Ah ce n’est pas tout les jours faciles d’être un super héros.


Le Lac aux champignons
Quand tu habites dans un palais, les pièces sont plus belles les unes que les autres. Et, ben nous on a une grotte avec un lac. Notre lac, il est drôlement beau et on peut même pêcher dedans car il y a des vrais poissons dedans. Depuis qu’elle a vu le lac Fazette elle veut devenir pêcheuse.
Et, à coté du lac il y a des champignons. Il parait que si tu les manges, ils te font du bien à l’intérieur de ton corps et ils te rendent aimable. Tiens, je vais demander à notre grognon de service de les goûter. Hey, Zastre vient ici, j’ai un service à te demander…


La cave à Panda
Les pandas, ils aiment bien boire les alcools frelatés de tout genre. Et, comme le propriétaire du Palais est un panda, il a une grosse cave avec plein de tonneaux pour jamais qu’il manque de combustibles.
Faut dire que les pandas, ils savent se battre que quand ils sont saouls. Mais certains carburent à l’eau et ont pas besoin d’un coup dans le pif. Et entre eux ça fait des vagues. Bref histoire de bien taper, notre petit Panda a plein d’alcools qui tabassent bien.
Ben la cave c’est le lieu idéal pour faire la fête et comme le lac est à coté tu peux aller te baigner après. Ou si tu as trop bu, tu peux essayer d’attraper les poissons à main nue mais ça c’est une autre histoire.


La Prison Break
Juste à côté de la cave, on la prison. A Asturb, ils ont aussi une prison que j’ai déjà visitée. Mais la nôtre on n’arrive pas à enfermer les gens. Et de toute façon on ne peut pas fermer la porte alors ils n’ont pas de mal à s’évader. C’est dommage car ils auraient pu tenir compagnie à notre Mascotte : Pâquerette la Chaferette.
Pâquerette est amoureuse de Rhada et elle est tellement déçue que mon rival, tête de mort, l’ignore qu’elle nous agresse. On a essayé avec Fazette de la raisonner mais elle nous a attaqués. Comme on est trop fort on a gagné et j’ai même dropé un os de Chafer. C’est Crow mon Corbac qui va être content.


La Cantine
Une fois à l’étage, on peut profiter de la cantine. C’est chouette, il y a des grandes tables pour mettre plein de mondes. Mais y a juste cinq tabourets et comme la boite à musique est dans la chambre on ne peut pas jouer aux chaises musicales.
On ne s’est pas encore servir de la salle du banquet et ça se voit car il y a une grosse toile d’araignée.
La cantine est un lieu important pour les artisans.


Ateliers c’est possible
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit ben notre Palais, il sait tout faire. Comme on en veut toujours plus, et ben depuis la cantine on peut accéder à tous les établis. C’est bien pratique. Fazette qui est déjà maître cordonnier a décidé de travailler dur pour devenir maître tailleuse. Elle a tout ce qu’il faut. Un artisan peut travailler tout ses métiers. On a un même un établi pour les chasseurs et ça c’est drôlement rare y’en a qu’un à Asturb.
En plus, on a même un concasseur. Mais surtout ne mettez pas vos familiers dedans sinon ils finiront comme Stupido mon Nomoon complètement broyé. Et, le comble c’est qu’il m’a donné aucune rune. On peut le dire sa mort a été vaine.


Le couloir de la Mort
A droite de l’entrée, on a un super couloir. Il y a un joli tapis rouge pour accueillir les stars. Et le chouette tapis rouge impressionne bien les mignonnes alors il me plaît. Y’a aussi des fauteuils pour se reposer car comme le couloir est grand certains visiteurs ont un peu de mal.
Et pour faire plus joli on a les mêmes poteaux que chez les Wabbits. Y’a pas à dire notre architecte est fan de Cawotte. Vraiment je me demande où mène cette pièce.


Dingue de coffres
Histoire que chacun puisse garder ses petits trésors, le palais contient des vrais coffres et des faux coffres. Vous vous demandez ce qu’est un faux coffre et ben comme Miki n’est pas un ingrat, il va vous l’expliquer. Un faux coffre c’est comme un coffre mais ce n’est pas un coffre. Tu as beau essayer de l’ouvrir tu ne peux pas. Ça rend les voleurs dingues.
C’est dommage qu’on n’ait pas de banquiers pour garder les coffres cela aurait été bien pratique. Mais comme à Asturb, je connais un gars qui connaît Lichen, je vais lui en parlé. Lichen c’est un daive drôlement fort qui peut faire plein de choses.
Comme j’avais un peu de temps devant moi, j’en ai profité pour montrer ma collection de coiffes à Fazette. Elle est belle hein ? Et oui, je suis une fashion victime. Les mignonnes et les coiffes c’est ma passion.

31 octobre 2007

il était un petit navire


Je flânais l’autre jour sur la plage qui borde les remparts de Draoith Arthair, la cité merveilleuse, et je pensais à la grande époque où les muses se posaient quotidiennement sur mon épaule pour m’inspirer l’écriture de maints récits. Alors comme un appel au secours, j’ai pris la décision de lancer une bouteille à la mer, comptant provoquer une réaction du Dieu Blöggue (le dieu protecteur des écrivains)…
Une fois le contenu de ma bouteille de rhum remplacé par un message, je la lance vers l’eau. Mais ma vue s’étant étrangement brouillée il faut que je m’y reprenne à plusieurs reprises avant d’entendre un plouf réconfortant.

Mais là, à peine ai-je tourné le dos qu’une bordée d’injures me renverse (à moins que ce ne soit la bouteille qui vient de s’exploser contre mon crâne) : « Bachi-bouzouk, marin d’eau douce, ectoplasme… tu ne peux pas lancer tes déchets ailleurs ? »
Aussitôt le rouge me monte aux joues et le contenu de mon estomac aux lèvres. Je me retourne et je vois une multitude d’étoiles de mer qui tournent autour de moi. J’esquisse à peine une tentative d’excuse qu’une autre bouteille vient cogner mon front me faisant passer pour une coque de navire le jour de son baptême. Je me relève et je ramasse par terre un message qui traite d’une nouvelle terre où les braves peuvent se refaire une jeunesse.
La promesse de corriger les erreurs de ma jeunesse ravive en moi la flamme de l’aventure et je cherche un embarquement pour cette île portant le nom d’Otomaï.

C’est dans les terres du sud qu’un capitaine accepte de me prendre à son bord en échange de divers objets qu’il me faut glaner sur tout Amakna. Heureusement les habitants de la cité m’offrent gracieusement tout ce qu’il me faut. Nous levons alors l’ancre mais rapidement un cri d’alarme descend de la vigie rapidement suivi par la vigie elle-même : « les pipi… les piraaaaa… splatch !?! » Juché sur des échasses ailées arrive le Haut Landais volant : ce vil pirate lance sur nous ses morts-vivants qui tentent de nous envoyer par le fond. La bataille est acharnée, c’est du moins ce que j’imagine aux bruits qui me parviennent à l’intérieur du tonneau où je me suis réfugiée au premier cri d’alerte. Quand le calme revient à nouveau je réalise que mon tonneau est tombé à l’eau et je débarque sur une île déserte, enfin presque déserte car de partout arrivent en courant des naufragés qui réclament un coffre. Ils creusent des trous dans tous les recoins rendant le moindre déplacement délicat. C’est d’ailleurs sur le cadavre d’un naufragé qui s’est brisé le coup au fond d’un trou que je découvre moi-même ce coffre. Après avoir rangé mon marteau qui par mégarde a glissé vers le crâne de l’infortuné qui j’en suis sûre aurait aimé que je récupère ses biens, j’aperçois une voile familière. Mon navire m’a retrouvée et j’embarque pour atteindre finalement les rivages d’Otomaï.

Cette île est des plus étranges : elle est habitée par des êtres bizarres (et je ne parle pas que des iops). Elle recèle des dangers insoupçonnés :
Ainsi quand j’ai voulu préparé un plateau de fruits de mer pour notre anniversaire de mariage (et oui plus d’un an que Miki et moi avons convolé en justes noces), les bestioles à pinces qui s’y trouvaient ont essayé de me boulotter, sans même un filet de citron en plus (ce qui révèle un manque total de savoir-vivre). Quelques coups de marteau plus tard je me rends compte que les dites bestioles savent par contre parfaitement bien mourir.
Les pirates ont également des repaires secrets sur l’île que j’ai en partie explorés avec d’autres Arthaisiens. On se croirait à la maison : partout ils laissent traîner leurs sous-vêtements sales… Les hommes sont décidemment tous les mêmes.

Encore quelques repaires et je pourrais absorber la potion de jouvence qui fera de moi une jeune et frêle créature. Je recommencerai alors mon éducation en faisant des choix différents…

05 octobre 2007

Je lance une bouteille à la mer pour réveiller les poètes disparus (Miki, Fuel et moi-même) afin que nous retrouvions quelques bouteilles d'encre et que nous reprenions nos activités épistolaires.
Gageons qu'avec l'importance du trafic maritime en ce moment, quelqu'un trouvera cette bouteille et saura nous redonner l'inspiration !

18 juillet 2007

Vive le vent d’hiver !


Il convient d’urgence que tout le monde attrape son calendrier pour le modifier et corriger une erreur fondamentale : en effet le jour de Nowel sera dorénavant le 18 juillet. En effet c’est en ce jour (nuit pour être plus exacte) que votre servante a atteint le statut de sapin de Nowel…
Que tous ceux qui ont pensé que je me trouvais maintenant affublée d’une paire de boules sortent immédiatement : il n’est pas tolérable qu’un tel esprit pervers ait cours dans ces lignes.

Ils sont trop nombreux ceux qui m’ont propulsée à ce stade depuis le temps ancien du niveau 1… Ne pouvant tous les citer je me contenterai de citer le plus important : mon tendre et cher Miki. A lui, ainsi qu’à tous ceux que leur modestie (et ma flemme) me pousse à ne pas nommer je tiens à dire un grand, un énorme, un titanesque merci !

En recevant mon badge de lutin du père Nowel, j’ai perçu dans un paquetage une jolie dragonnette qui répond au doux nom de Jeannette Décap’tout. Dans l’emballage il y avait également des échantillons de nourriture vitaminée que je lui ai servie. Ces aliments lui font profit car la bestiole est déjà d’une taille fort respectable.
J’ai également des jolies lumières qui parcourent toute ma personne. C’est très pratique quand on rentre tard le soir car ça permet de voir la serrure de la porte et en été les moustiques qui s’approchent d’un peu trop près sont immédiatement désintégrés. Par contre dans la salle de bains c’est un véritable calvaire : mes cheveux se dressent sur mon crâne et c’est tout une aventure pour les coiffer. En plus quand je plonge dans un cours d’eau les coins coins sont électrocutés dans la seconde.

Mon Miki a profité de l’occasion pour me donner un rendez-vous dans un dojo. Arrivés au milieu du tatami, il a simplement dit :
« Déshabille-toi ! » [NdlR : la suite de ce texte n’ayant pas encore reçu son visa d’exploitation, le jeune public et les iops sont invités à ne pas en lire la suite]
Rougissante, j’ai néanmoins obéi et il a alors sorti un grand sac d’où il a tiré une foultitude de vêtements et autres ornements qu’il a étalés sur le sol. Puis dans un écrin de fort belle taille il m’a présenté un marteau tout neuf… Il m’a ensuite fait essayer les différents articles sur le sol pour trouver la tenue la plus seyante… Regardez bien au hasard d’un chemin je trouve qu’il m’a fait revêtir un très belle parure ! Mais de la part d’un as de la mode comme lui, cela n’étonnera personne. Et pour ceux qui doutent de son talent je peux leur asséner quelques arguments percutants pour achever de les convaincre.

Donc voilà je suis maintenant membre de ceux que je désignais comme les « HL ». Pour rester réaliste je me considère plutôt comme une « hl », la nuance est subtile mais néanmoins importante. Aussi pas de crainte je continuerai à être la même : naïve, exaspérante, tête en l’air, pleurnicheuse, disponible…

13 juillet 2007

Heaume Sweat Heaume

Déjà un moment maintenant qu’avec Miki nous sommes mariés et nous habitons encore chez nos parents respectifs : aussi l’heure est-elle venue de s’émanciper et de vivre sous le même toit ! D’autant que je n’en peux plus d’ignorer où il passe ses nuits et surtout avec qui…

Décision a donc été prise d’investir dans un logement, et la première idée nous a mené sur une belle plage de sable fin, un endroit isolé et ensoleillé où rapidement de nos blanches mains nous avons édifié une paillote. Et en avant pour les longues soirées romantiques sur fond de coucher de soleil et de douce brise maritime. Tout aurait pu aller pour le mieux mais c’était sans compter sur le dragonnet de Miki qui a attrapé un rhume réduisant très vite le nid douillet en cendres après une longue quinte de toux incendiaire.

Le plan B a donc surgi tout naturellement après ces déconvenues : il nous fallait un endroit plus abrité pour éviter les refroidissements surprises ainsi qu’un habitat plus solide. Sitôt dit, sitôt fait et nous avons construit un charmant pavillon de chasse sous les frondaisons de la forêt abra, ou une cabane au fond des bois comme le disent les esprits chagrins (et j’ai les noms alors gare ! Oui toi là derrière ton écran, sache que je t’ai repéré…). Plus de problème de rhume pour le dragonnet car nous disposons de tout le combustible nécessaire alentour pour lui assurer une flambée propre à effrayer le moindre écoulement de nez, et le tout dans un âtre spécialement aménagé pour éviter toute propagation d’incendie.

Mais bien sûr cela devait dégénérer et c’est David Copperbwork qui a été la cause de ce nouveau malheur. Voulant mettre à profit cette période de repos dans sa carrière, il a lancé les répétitions de son nouveau spectacle Autant en emporte le vent en plein milieu de la salle à manger. Il y a eu un tonnerre d’applaudissement, des éclairs et c’est finalement la tornade qui a emporté la maison toute entière.

Face à ce deuxième échec, le constat était clair : il fallait une habitation beaucoup plus résistante. Bon sang, mais c’est bien sûr ! La pierre représente la solution idéale. Ah qu’il aura fière allure notre château en pierre de craqueleur. Malheureusement ces charmantes bestioles ne tiennent pas en place et quant on leur met un coup de marteau derrière la tête pour les calmer ils tombent en poussière. Oui vraiment cette quête du nid douillet s’avère extrêmement difficile et malgré tous nos efforts nous ne pouvons trouver le logement idoine.

Finalement il a fallu abandonner le heaume de chantier et, après avoir essuyé la sueur qui ruisselle sur notre front, se rendre à l’évidence *. Il est vain de vouloir se construire nous même notre domicile et nous décidons de faire appel à un vrai professionnel qui saurait faire bouger ses contacts pour nous trouver l’habitat idéal : un promoteur **. Mais les prix du marché de l’immobilier ne nous permettant pas de franchir le pas, nous avons fondé une copropriété avec deux compagnons. FuelAndFire, Mikimoto, Oloku et moi venons donc de sortir de chez le notaire où nous avons signé l’acquisition d’une petite mais confortable demeure que j’ai modestement baptisée la villa des 3 petits cochons. La plaque commémorative placée à cette occasion rappelle son nom grâce à un pictogramme à destination des iops illettrés. Certes le quartier sent un peu la viande froide mais il y a à proximité un commerce accueillant qui vend une bière honorable à un tarif raisonnable.

Oh bien sûr notre maisonnée n’est pas bien grande, mais au moins nous sommes chez nous. Et toute la déco est signée Ike Eha (un célèbre designer venu de l’île de Nowel et qui s’est rendu célèbre avec ses meubles Ankit). En cadeau d’installation, il nous a offert son produit phare : le tapis Bøůfkrak. En voici la recette s’il se trouve des tailleurs parmi les lecteurs (oui, j’espère qu’il n’y a pas que des iops ! reste quand même à régler le problème des iops tailleurs).

Donc pour préparer un tapis Bøůfkrak, il faut 1 bouftou de belle taille et au regard enjoué, 1 bonne poignée de graine de sésame, 1 craqueleur adulte, 1 baril de bave de boufou, 4 piquets de boisaille, 1 bouteille de rhum.
Placez le bouftou sur une surface plane non argileuse. Devant son museau disposez la poignée de graines de sésame pour que l’animal se tienne tranquille en mangeant : vous pouvez du reste placer une bonne poignée de n’importe quoi car le bestiau est prêt à l’avaler mais il faut impérativement que cela représente une bonne poignée, ni plus, ni moins. Petit conseil du chef préférez tout de même les graines de sésame, elles donnent au bouftou un poil plus soyeux, mais c’est une question de goût.
Pendant qu’il mâche, faites tomber sur le bouftou un craqueleur adulte d’une hauteur de 3 furlongs avec un fort vent arrière de manière à repousser au loin les éventuelles éclaboussures qui pourraient ruiner votre toute nouvelle tenue. Plantez vite les 4 piquets de boisaille pour maintenir en place l’animal aplati, le temps qu’il sèche et prenne sa forme définitive. Les puristes prendront le soin d’humidifier quotidiennement la langue et la truffe avec de la bave de bouftou pour qu’elles conservent leur aspect luisant du premier jour.
Enfin avec quelques amis, ouvrez la bouteille de rhum et trinquez au chef d’œuvre qui se trouve devant vos pieds.

Donc voilà depuis notre installation je ramasse plus souvent qu’à mon tour les chaussettes sales de ces messieurs qui traînent au milieu des choppes vides. Ce n’est pas la vie de château mais nous sommes heureux…




* note spéciale iop, dans cette phrase réside la justification du titre déplorable du présent article. Et si toutefois vous n’avez toujours rien compris, nous ne pouvons plus rien pour vous.
** encore un mauvais jeu de mot qui me fait craindre le pire pour ma santé mentale déjà défaillante

21 mai 2007

The show must go on



Que de temps écoulé depuis ma dernière intervention… Mais j’ai mis le pied (et le reste du corps d’ailleurs) dans le monde du spectacle et depuis, plus rien n’est pareil. Souvenons-nous qu’à l’occasion de vacances sur Moon, j’avais rencontré le « célèbre » David Copperbwork, magicien de son état, qui m’avait convaincue de le suivre dans une tournée mondiale…

Ne voyant que très peu mon cher et tendre à ce moment-là (une sombre histoire d’irl où nous avions tour à tour un tas de choses à faire pour ce que l’on appelle un métier…), je décidai de le suivre. Ses récits de gloire et de paillettes étaient trop alléchants et il me tardait de connaître cette fabuleuse cité de Lasse-Végasse. Il me fit signer un contrat et je me retrouvais embarquée pour une longue série de spectacles à travers tout Tainéla. Vous vous souviendrez sans doute que David (oui dans la profession on s’appelle tous par nos prénoms) avait une vue très basse. Il est toutefois à noter que ma vue doit être encore plus mauvaise car je n’avais pas lu les petites lignes du contrat qui m’obligeaient en plus de mes activités sur scène à faire la cuisine, le repassage, le ménage et la préparation des décors. Pour le coup je me suis lancée dans le bricolage et j’espère bien m’améliorer.
Nous nous produisons très souvent dans le cabaret « le Donj’ Bouf » ou à ses abords. Là où se manifeste tout le charme de Tainéla et son odeur de Bouftou musqué qui vous colle à la peau, tout comme la bave de ces charmants bestiaux d’ailleurs. Depuis lors il y en a même un qui me colle aux basques, je le tolère car il a un petit côté pratique, il boulotte tout ce qui traine sur scène après la représentation. N’hésitez pas à demander un autographe à l’occasion.

C’est un numéro des plus simples, très champêtre à vrai dire. David me place au milieu d’une meute de bêtes laineuses et balance des tas d’éclairs tout autour. Il dit que c’est un son et lumière ! Pas mal comme nom : de la lumière il y en a à foison, ça veut dire beaucoup [NdlR : les mots de vocabulaire un peu difficiles sont expliqués au cas où des iops compteraient parmi nos lecteurs], quand au son c’est vrai que lorsqu’il a le malheur de me toucher et de me griller les cheveux il entend parler du pays. A chaque fois il met ça sur le compte de sa myopie mais ça commence à bien faire. Plus d’une fois j’ai voulu lui faire tâter de mon fouet mais le videur du cabaret qui doit être un de ses cousins ne me laisse pas faire. C’est un craqueleur qui répond au prénom de Simon et qui a abusé de la lampe à bronzer (ce qui explique son teint) à moins qu’il n’absorbe des quantités de béta-cawotène astronomiques.

Malgré un indéniable succès sous ces latitudes, je ne compte pas m’éterniser là-bas même si je dois reconnaître que les cachets sont assez intéressants. Je renouvelle ma garde-robe et j’ai beaucoup de frais en ce moment. Si d’aventure vous avez au fond de votre armoire des chiffons feudala qui ne vous servent à rien, je pense qu’ils m’iraient à ravir. J’ai clairement dit à David que je reprendrai des activités plus gratifiantes intellectuellement dès que la Nowel reviendra ou plutôt dès que je voudrais reprendre la quête du sapin de Nowel. Quête que mon cher et tendre a maintenant réussie.
De plus sous les paillettes, ce monde du chaud-bizzz (les éclairs ça chauffe et ça attire les moskitos à la pelle) n’est pas très sûr. Depuis quelques temps je suis harcelée par trois énergumènes qui me bouffent mon oxygène à me dire que je les connais et qui me donnent divers noms d’oiseaux (aujourd’hui couverts par le filtre des gentils devs) lorsque je leur explique qu’ils se trompent sûrement de personne.