11 novembre 2007

sauvez Bob !


D’aussi loin que je me souvienne, il me semble que Bob a toujours été à mes côtés ! Dans mon berceau déjà il pépiait pour m’endormir et quand je le tapais avec mon hochet (mes parents ne m’avaient pas encore offert mon premier maillet) il mettait des plumes partout et revenait quelques instants après, frais et dispos. Les esprits chagrins me disent que ce n’était pas Bob mais un autre tofu… Les fous, ils ne savent pas ! A l’école des invocateurs il était toujours là à côté de Maîtribou mon instructeur pendant les travaux pratiques.

Et puis l’autre jour Bob a cessé ses pépiements et s’est adressé à moi d’une voix très grave (trop grave même pour une boule de plumes de cette taille). D’abord surprise je lui ai écrasé mon marteau sur la tête et j’ai attendu quelques minutes qu’il revienne. Il a encore repris la parole :

-« Du calme Ossamoil ! Range ton marteau et écoute moi attentivement ! Je suis Bob 1er, souverain emplumé et incontesté de tous les Bobs. Je fais appel à toi pour venir à mon secours car un sorcier maléfique Gripah Vière m’a ensorcelé. Je profite que les liens de ce sortilège se soient un peu relâchés pour te contacter. C’est la une façon très peu protocolaire mais l’urgence justifie cette méthode. Souviens-toi naguère tu es venue jouer avec moi près d’Astrub et j’ai été le premier à te renvoyer près de la statue d’Osamodas… Aide moi et par le pouvoir du saint marteau, viens me libérer ! »

Et là je reste abasourdie… Pour me remettre d’aplomb je balance un nouveau coup de marteau à Bob et je pense avec nostalgie à l’époque où en effet un énorme Bob avec une couronne se promenait du côté d’Astrub (les plus anciens d’entre vous s’en souviendront également). En effet il m’avait écrabouillée ou plutôt picorée jusqu’à m’expédier aux pieds de ma divinité tutélaire.

C’était décidé il fallait sauver Bob 1er ! Je me suis donc mise en quête dans les rues de notre cité d’une équipe de héros au grand cœur et aux coups puissants pour m’aider dans cette noble aventure. Ils et elles ont répondu très vite et l’équipe a pu se mettre en chemin : Amphitria, Fazette, Linwee, Galnar, Failo, Azurata, Kuzco et moi-même nous étions décidés à nous occuper de l’infâme sorcier.

Bob m’a guidé jusqu’à une petite ferme au milieu d’une prairie ! Dans les souterrains qui courent sous cette exploitation agricole des plus modernes est cachée la Cour de Bob 1er. C’est un vrai paradis : tous les frères jumeaux de Bob étaient là à danser dans le moindre recoin. Ce palais porte le doux nom de tofulailler. Et notre mission était de le nettoyer de l’influence pernicieuse du sorcier Gripah Vière. Sa magie est puissante car il était parvenu à dresser certains des habitants de la cour de sa majesté contre nous. Il a alors fallu plumer les plus récalcitrants pour qu’ils acceptent de nous laisser passer. Nous avons même du faire face à des actes de sabotages, des trappes ayant été placées dans de nombreux endroits.



Les émissaires noirs du sorcier, les tofuzmos, se sont opposés à nous. Heureusement il n’était pas encore minuit et nous ne les avons pas mouillés ni nourris… Du coup ils n’ont opposé qu’une faible résistance avant de s’étaler dans un nuage de plumes. Toutefois l’un d’eux a dû empoisonner Galno qui a d’abord perdu partiellement la vue avant de disparaître en hurlant « décoooo… ». Il nous a quittés en brave !
Et puis nous sommes arrivés devant Bob 1er, la magie nimbait sa personne d’une aura maléfique et nous avons compris qu’il n’était plus lui-même. Il fallait le purifier par le saint marteau pour qu’il puisse redevenir le souverain juste et bon (à four chaud pendant 45 minutes en arrosant très régulièrement ! Pour relever on peut aussi lui mettre des oignons et un petit suisse dans le croupion mais c’est une méthode de iop, c'est-à-dire brutale). Merci au passage à ma dragonette qui a passé toute la soirée à éviter les combats jusqu’à ce qu’elle arrive dans la salle du trône. Là elle s’est mise à flamber les ennemis à tour de bras (de broche !?!) en hurlant : « Pouh Ley ». Je ne sais toujours pas à quoi elle faisait référence mais nous en avons tiré une incantation : « quand dragonne voit Pouh Ley , elle ne pense qu’à manger ! ». Finalement nous avons libéré le monarque en l'écrabouillant, en le brulant et en le tranchant (j'en passe et des meilleures).


Une fois ressortie du tofulailler, Bob a repris sa voix grave et m’a dit :
-« Par le saint marteau, Ossamoil, soyez remerciés toi et tes compagnons ! Vous m’avez libéré. Mais le sorcier est toujours de ce monde et il pourrait tenter à nouveau de me nuire… Alors sois attentive ! »
Acquiescant d’un signe de tête, je lui écrasais le bec d’un magistral coup de marteau…

08 novembre 2007

The Miki's Palace

Ahlalala, ça fait longtemps que je n’ai pas pris ma plume pour vous conter mes aventures. Mais, aujourd’hui, il m’est arrivé un truc incroyable et j’ai eu trop envie de vous le raconter… Pour une fois cette aventure sera plus longue mais ça serait dommage de la couper.
Depuis quelques mois, j’ai rejoins la guilde des Draoidh Arthair pour être avec Fazette, une super mignonne toute rigolote. Mais ça c’est une autre histoire…
Hier, Nainie, la boss de notre guilde a recruté un petit panda. Les pandas c’est drôlement bien. Et, c’est super pratique sur un champ de bataille. Ça te porte, ça te jette, et tout ça avec leur petit bras musclé. Et, bien notre petit Panda, dont je tairais le nom car toutes les mignonnes de Djaul vont vouloir l’épouser, il a acheté le Palais. Puis, il l’a transformé en maison de guildes. Un palais comme ça il n’y en qu’un sur Djaul. Avec Yougina, la petite Enutrof, Axlord le Sacri, Nainie la chtite Feca et Fazette la jolie Eca, nous sommes allés découvrir notre palais ensemble. C’est parti…


Stalagmites + Stalactites = ?
Depuis la création des maisons de guildes, il y a un truc super pratique : c’est la potion de guilde, tu la bois et, hop, tu es téléporté automatiquement dans la maison de ton choix. Ben avec les copains on a bu une petite rasade et on s’est tous retrouvé dans l’entrée du palais. Et, là c’est super chouette. On a des jolis fauteuils et deux coffres. Si les visiteurs s’embêtent ils peuvent essayer de trouver les combinaisons des coffres. Mais, bon, là ce n’est pas très compliqué y’en a pas. Comme notre maison est dans une grotte, on peut voir des stalagmites et des stalactites. Ben Fazette, elle s’est drôlement creusée la tête pour savoir lequel est lequel. Finalement, le Miki lui a expliqué… Mais j’ai évité d’aborder le sujet sur celui du milieu qui va du sol au plafond.
Pour l’occasion, je m’étais déguisé en vieux papi obsédé. On peut faire plein de bêtises, j’adore… Je ne sais pas si Nainie a appréciée mais… ça m’a drôlement plu, c’est chouette d’avoir un palais.


Un petit coin de nature
A gauche de l’entrée on arrive dans le patio.
Au milieu des plantes il y’ a un beau merisier. Faut pas que je dise à Fuel car depuis qu’il est maître bucheron, il ne peut pas s’empêcher de couper tout ce qui passe à portée de sa hache. Et franchement une grosse souche au milieu de la pièce ça fait négligé.
Pour ne pas avoir l’air idiot et se sentir dépareillé par rapport au jardin, rien ne vaut une bonne Fourbacoiffe. Grâce à elle, je peux me cacher dans les buissons et personne ne fera attention à moi. C’est chouette, on peut écouter les conversations ou dormir peinard dans les buissons. C’est Linda qui va être jalouse, j’ai trouvé mieux que la table de l’auberge pour piquer un somme.
J’adore la pièce du jardin c’est ma pièce préférée pour se réunir. Mais quand je suis seul je travaille mes techniques secrètes du Camouflage… hihihi j’y retourne.

Lit ou Tapis, il faut choisir
A gauche du jardin, on rentre dans le dortoir. L’architecte du Palais, il a pensé à tout, il est trop fort. Le dortoir, c’est un super endroit pour séduire les mignonnes. Mais t’as intérêt d’enlever ta Génialissime Coiffe de Torte hou, sinon elles vont te prendre pour un obsédé.
Comme d’habitude je n’arrive pas à rentrer dans le lit mais ce n’est pas trop grave. Il y a une boite à musique avec un petit bonhomme qui danse et qui t’hypnotise. T’arrêtes pas de le regarder
Il y aussi des fauteuils et des tapis de Bouftous. Vu qu’on est plein dans la guilde et qu’il n’y a que cinq lits, il faut bien trouver un endroit pour roupiller en paix et les tapis c’est parfait.


Rat de bibliothèque
La bibliothèque est un endroit drôlement chouette. Y’a plein de livres qui rendent intelligent. Et, comme nous on veut être super intelligent ben Djaul a pensé à tout, il a mit de très gros livres. Les livres ils sont tellement grands qu’ils font la moitié de mon corps. C’est pour cela que les Enutrofs, ils n’aiment pas être intelligents. En faite ce n’est pas qu’ils n’aiment pas mais ils ne peuvent pas porter les livres qui sont trop gros pour eux. Et de toute façon comme les livres sont gros ils ne sont pas rentables à vendre.
Dans la bibliothèque, il y a un trou de souris caché au fond. Ben la souris elle a du mangé des trucs des égouts car elle a fait un trou énorme. On peut y passer pour arriver dans une pièce secrète.


Poutch toi de la
Sur Djaul, y’a plein de gens qui veulent être les plus forts. Et pour savoir si on tape fort, on peut s’entraîner sur un Poutch Ingball. Le Poutch c’est un épouvantail qui passe son temps à prendre des coups. Tu peux rarement perdre quoique que certains chatons y arrivent…
Comme le Poutch nous a provoqué en bougeant dans toute la pièce, l’honneur de la guilde était en jeu alors Axlord a lancé le combat. On a tous rejoint. Celui du Palais, il est sapin de noël et il a plein de vies mais il n’a pas la petite électricité qui envahit la pièce.
Nainie a lancé sa maîtrise et a commencé à martyriser le Poutch. Faisant fi de mes compagnons, j’ai décidé d’aider le Poutch. C’est vrai quoi y’a jamais personne pour combattre à leur côté. Je lui ai donc lancé une grosse Cawotte pour le soigner et j’ai tué Fazette d’un coup de Corbac. Hahhaaa, il ne faut pas se moquer des super pouvoirs du Miki et avec 7 points de vie, Fazette avait aucune chance. Puis Yougina m’a mit un gros coup de pelle. Toujours debout, j’ai fini la mamie récalcitrante. Mais, il restait les deux plus gros : Axlord sac à point de vie et Nainie la boubou girl. Axlord a été méchant avec moi et m’a punit. Résultat le Poutch a encore été vaincu. Ah ce n’est pas tout les jours faciles d’être un super héros.


Le Lac aux champignons
Quand tu habites dans un palais, les pièces sont plus belles les unes que les autres. Et, ben nous on a une grotte avec un lac. Notre lac, il est drôlement beau et on peut même pêcher dedans car il y a des vrais poissons dedans. Depuis qu’elle a vu le lac Fazette elle veut devenir pêcheuse.
Et, à coté du lac il y a des champignons. Il parait que si tu les manges, ils te font du bien à l’intérieur de ton corps et ils te rendent aimable. Tiens, je vais demander à notre grognon de service de les goûter. Hey, Zastre vient ici, j’ai un service à te demander…


La cave à Panda
Les pandas, ils aiment bien boire les alcools frelatés de tout genre. Et, comme le propriétaire du Palais est un panda, il a une grosse cave avec plein de tonneaux pour jamais qu’il manque de combustibles.
Faut dire que les pandas, ils savent se battre que quand ils sont saouls. Mais certains carburent à l’eau et ont pas besoin d’un coup dans le pif. Et entre eux ça fait des vagues. Bref histoire de bien taper, notre petit Panda a plein d’alcools qui tabassent bien.
Ben la cave c’est le lieu idéal pour faire la fête et comme le lac est à coté tu peux aller te baigner après. Ou si tu as trop bu, tu peux essayer d’attraper les poissons à main nue mais ça c’est une autre histoire.


La Prison Break
Juste à côté de la cave, on la prison. A Asturb, ils ont aussi une prison que j’ai déjà visitée. Mais la nôtre on n’arrive pas à enfermer les gens. Et de toute façon on ne peut pas fermer la porte alors ils n’ont pas de mal à s’évader. C’est dommage car ils auraient pu tenir compagnie à notre Mascotte : Pâquerette la Chaferette.
Pâquerette est amoureuse de Rhada et elle est tellement déçue que mon rival, tête de mort, l’ignore qu’elle nous agresse. On a essayé avec Fazette de la raisonner mais elle nous a attaqués. Comme on est trop fort on a gagné et j’ai même dropé un os de Chafer. C’est Crow mon Corbac qui va être content.


La Cantine
Une fois à l’étage, on peut profiter de la cantine. C’est chouette, il y a des grandes tables pour mettre plein de mondes. Mais y a juste cinq tabourets et comme la boite à musique est dans la chambre on ne peut pas jouer aux chaises musicales.
On ne s’est pas encore servir de la salle du banquet et ça se voit car il y a une grosse toile d’araignée.
La cantine est un lieu important pour les artisans.


Ateliers c’est possible
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit ben notre Palais, il sait tout faire. Comme on en veut toujours plus, et ben depuis la cantine on peut accéder à tous les établis. C’est bien pratique. Fazette qui est déjà maître cordonnier a décidé de travailler dur pour devenir maître tailleuse. Elle a tout ce qu’il faut. Un artisan peut travailler tout ses métiers. On a un même un établi pour les chasseurs et ça c’est drôlement rare y’en a qu’un à Asturb.
En plus, on a même un concasseur. Mais surtout ne mettez pas vos familiers dedans sinon ils finiront comme Stupido mon Nomoon complètement broyé. Et, le comble c’est qu’il m’a donné aucune rune. On peut le dire sa mort a été vaine.


Le couloir de la Mort
A droite de l’entrée, on a un super couloir. Il y a un joli tapis rouge pour accueillir les stars. Et le chouette tapis rouge impressionne bien les mignonnes alors il me plaît. Y’a aussi des fauteuils pour se reposer car comme le couloir est grand certains visiteurs ont un peu de mal.
Et pour faire plus joli on a les mêmes poteaux que chez les Wabbits. Y’a pas à dire notre architecte est fan de Cawotte. Vraiment je me demande où mène cette pièce.


Dingue de coffres
Histoire que chacun puisse garder ses petits trésors, le palais contient des vrais coffres et des faux coffres. Vous vous demandez ce qu’est un faux coffre et ben comme Miki n’est pas un ingrat, il va vous l’expliquer. Un faux coffre c’est comme un coffre mais ce n’est pas un coffre. Tu as beau essayer de l’ouvrir tu ne peux pas. Ça rend les voleurs dingues.
C’est dommage qu’on n’ait pas de banquiers pour garder les coffres cela aurait été bien pratique. Mais comme à Asturb, je connais un gars qui connaît Lichen, je vais lui en parlé. Lichen c’est un daive drôlement fort qui peut faire plein de choses.
Comme j’avais un peu de temps devant moi, j’en ai profité pour montrer ma collection de coiffes à Fazette. Elle est belle hein ? Et oui, je suis une fashion victime. Les mignonnes et les coiffes c’est ma passion.

31 octobre 2007

il était un petit navire


Je flânais l’autre jour sur la plage qui borde les remparts de Draoith Arthair, la cité merveilleuse, et je pensais à la grande époque où les muses se posaient quotidiennement sur mon épaule pour m’inspirer l’écriture de maints récits. Alors comme un appel au secours, j’ai pris la décision de lancer une bouteille à la mer, comptant provoquer une réaction du Dieu Blöggue (le dieu protecteur des écrivains)…
Une fois le contenu de ma bouteille de rhum remplacé par un message, je la lance vers l’eau. Mais ma vue s’étant étrangement brouillée il faut que je m’y reprenne à plusieurs reprises avant d’entendre un plouf réconfortant.

Mais là, à peine ai-je tourné le dos qu’une bordée d’injures me renverse (à moins que ce ne soit la bouteille qui vient de s’exploser contre mon crâne) : « Bachi-bouzouk, marin d’eau douce, ectoplasme… tu ne peux pas lancer tes déchets ailleurs ? »
Aussitôt le rouge me monte aux joues et le contenu de mon estomac aux lèvres. Je me retourne et je vois une multitude d’étoiles de mer qui tournent autour de moi. J’esquisse à peine une tentative d’excuse qu’une autre bouteille vient cogner mon front me faisant passer pour une coque de navire le jour de son baptême. Je me relève et je ramasse par terre un message qui traite d’une nouvelle terre où les braves peuvent se refaire une jeunesse.
La promesse de corriger les erreurs de ma jeunesse ravive en moi la flamme de l’aventure et je cherche un embarquement pour cette île portant le nom d’Otomaï.

C’est dans les terres du sud qu’un capitaine accepte de me prendre à son bord en échange de divers objets qu’il me faut glaner sur tout Amakna. Heureusement les habitants de la cité m’offrent gracieusement tout ce qu’il me faut. Nous levons alors l’ancre mais rapidement un cri d’alarme descend de la vigie rapidement suivi par la vigie elle-même : « les pipi… les piraaaaa… splatch !?! » Juché sur des échasses ailées arrive le Haut Landais volant : ce vil pirate lance sur nous ses morts-vivants qui tentent de nous envoyer par le fond. La bataille est acharnée, c’est du moins ce que j’imagine aux bruits qui me parviennent à l’intérieur du tonneau où je me suis réfugiée au premier cri d’alerte. Quand le calme revient à nouveau je réalise que mon tonneau est tombé à l’eau et je débarque sur une île déserte, enfin presque déserte car de partout arrivent en courant des naufragés qui réclament un coffre. Ils creusent des trous dans tous les recoins rendant le moindre déplacement délicat. C’est d’ailleurs sur le cadavre d’un naufragé qui s’est brisé le coup au fond d’un trou que je découvre moi-même ce coffre. Après avoir rangé mon marteau qui par mégarde a glissé vers le crâne de l’infortuné qui j’en suis sûre aurait aimé que je récupère ses biens, j’aperçois une voile familière. Mon navire m’a retrouvée et j’embarque pour atteindre finalement les rivages d’Otomaï.

Cette île est des plus étranges : elle est habitée par des êtres bizarres (et je ne parle pas que des iops). Elle recèle des dangers insoupçonnés :
Ainsi quand j’ai voulu préparé un plateau de fruits de mer pour notre anniversaire de mariage (et oui plus d’un an que Miki et moi avons convolé en justes noces), les bestioles à pinces qui s’y trouvaient ont essayé de me boulotter, sans même un filet de citron en plus (ce qui révèle un manque total de savoir-vivre). Quelques coups de marteau plus tard je me rends compte que les dites bestioles savent par contre parfaitement bien mourir.
Les pirates ont également des repaires secrets sur l’île que j’ai en partie explorés avec d’autres Arthaisiens. On se croirait à la maison : partout ils laissent traîner leurs sous-vêtements sales… Les hommes sont décidemment tous les mêmes.

Encore quelques repaires et je pourrais absorber la potion de jouvence qui fera de moi une jeune et frêle créature. Je recommencerai alors mon éducation en faisant des choix différents…

05 octobre 2007

Je lance une bouteille à la mer pour réveiller les poètes disparus (Miki, Fuel et moi-même) afin que nous retrouvions quelques bouteilles d'encre et que nous reprenions nos activités épistolaires.
Gageons qu'avec l'importance du trafic maritime en ce moment, quelqu'un trouvera cette bouteille et saura nous redonner l'inspiration !

18 juillet 2007

Vive le vent d’hiver !


Il convient d’urgence que tout le monde attrape son calendrier pour le modifier et corriger une erreur fondamentale : en effet le jour de Nowel sera dorénavant le 18 juillet. En effet c’est en ce jour (nuit pour être plus exacte) que votre servante a atteint le statut de sapin de Nowel…
Que tous ceux qui ont pensé que je me trouvais maintenant affublée d’une paire de boules sortent immédiatement : il n’est pas tolérable qu’un tel esprit pervers ait cours dans ces lignes.

Ils sont trop nombreux ceux qui m’ont propulsée à ce stade depuis le temps ancien du niveau 1… Ne pouvant tous les citer je me contenterai de citer le plus important : mon tendre et cher Miki. A lui, ainsi qu’à tous ceux que leur modestie (et ma flemme) me pousse à ne pas nommer je tiens à dire un grand, un énorme, un titanesque merci !

En recevant mon badge de lutin du père Nowel, j’ai perçu dans un paquetage une jolie dragonnette qui répond au doux nom de Jeannette Décap’tout. Dans l’emballage il y avait également des échantillons de nourriture vitaminée que je lui ai servie. Ces aliments lui font profit car la bestiole est déjà d’une taille fort respectable.
J’ai également des jolies lumières qui parcourent toute ma personne. C’est très pratique quand on rentre tard le soir car ça permet de voir la serrure de la porte et en été les moustiques qui s’approchent d’un peu trop près sont immédiatement désintégrés. Par contre dans la salle de bains c’est un véritable calvaire : mes cheveux se dressent sur mon crâne et c’est tout une aventure pour les coiffer. En plus quand je plonge dans un cours d’eau les coins coins sont électrocutés dans la seconde.

Mon Miki a profité de l’occasion pour me donner un rendez-vous dans un dojo. Arrivés au milieu du tatami, il a simplement dit :
« Déshabille-toi ! » [NdlR : la suite de ce texte n’ayant pas encore reçu son visa d’exploitation, le jeune public et les iops sont invités à ne pas en lire la suite]
Rougissante, j’ai néanmoins obéi et il a alors sorti un grand sac d’où il a tiré une foultitude de vêtements et autres ornements qu’il a étalés sur le sol. Puis dans un écrin de fort belle taille il m’a présenté un marteau tout neuf… Il m’a ensuite fait essayer les différents articles sur le sol pour trouver la tenue la plus seyante… Regardez bien au hasard d’un chemin je trouve qu’il m’a fait revêtir un très belle parure ! Mais de la part d’un as de la mode comme lui, cela n’étonnera personne. Et pour ceux qui doutent de son talent je peux leur asséner quelques arguments percutants pour achever de les convaincre.

Donc voilà je suis maintenant membre de ceux que je désignais comme les « HL ». Pour rester réaliste je me considère plutôt comme une « hl », la nuance est subtile mais néanmoins importante. Aussi pas de crainte je continuerai à être la même : naïve, exaspérante, tête en l’air, pleurnicheuse, disponible…

13 juillet 2007

Heaume Sweat Heaume

Déjà un moment maintenant qu’avec Miki nous sommes mariés et nous habitons encore chez nos parents respectifs : aussi l’heure est-elle venue de s’émanciper et de vivre sous le même toit ! D’autant que je n’en peux plus d’ignorer où il passe ses nuits et surtout avec qui…

Décision a donc été prise d’investir dans un logement, et la première idée nous a mené sur une belle plage de sable fin, un endroit isolé et ensoleillé où rapidement de nos blanches mains nous avons édifié une paillote. Et en avant pour les longues soirées romantiques sur fond de coucher de soleil et de douce brise maritime. Tout aurait pu aller pour le mieux mais c’était sans compter sur le dragonnet de Miki qui a attrapé un rhume réduisant très vite le nid douillet en cendres après une longue quinte de toux incendiaire.

Le plan B a donc surgi tout naturellement après ces déconvenues : il nous fallait un endroit plus abrité pour éviter les refroidissements surprises ainsi qu’un habitat plus solide. Sitôt dit, sitôt fait et nous avons construit un charmant pavillon de chasse sous les frondaisons de la forêt abra, ou une cabane au fond des bois comme le disent les esprits chagrins (et j’ai les noms alors gare ! Oui toi là derrière ton écran, sache que je t’ai repéré…). Plus de problème de rhume pour le dragonnet car nous disposons de tout le combustible nécessaire alentour pour lui assurer une flambée propre à effrayer le moindre écoulement de nez, et le tout dans un âtre spécialement aménagé pour éviter toute propagation d’incendie.

Mais bien sûr cela devait dégénérer et c’est David Copperbwork qui a été la cause de ce nouveau malheur. Voulant mettre à profit cette période de repos dans sa carrière, il a lancé les répétitions de son nouveau spectacle Autant en emporte le vent en plein milieu de la salle à manger. Il y a eu un tonnerre d’applaudissement, des éclairs et c’est finalement la tornade qui a emporté la maison toute entière.

Face à ce deuxième échec, le constat était clair : il fallait une habitation beaucoup plus résistante. Bon sang, mais c’est bien sûr ! La pierre représente la solution idéale. Ah qu’il aura fière allure notre château en pierre de craqueleur. Malheureusement ces charmantes bestioles ne tiennent pas en place et quant on leur met un coup de marteau derrière la tête pour les calmer ils tombent en poussière. Oui vraiment cette quête du nid douillet s’avère extrêmement difficile et malgré tous nos efforts nous ne pouvons trouver le logement idoine.

Finalement il a fallu abandonner le heaume de chantier et, après avoir essuyé la sueur qui ruisselle sur notre front, se rendre à l’évidence *. Il est vain de vouloir se construire nous même notre domicile et nous décidons de faire appel à un vrai professionnel qui saurait faire bouger ses contacts pour nous trouver l’habitat idéal : un promoteur **. Mais les prix du marché de l’immobilier ne nous permettant pas de franchir le pas, nous avons fondé une copropriété avec deux compagnons. FuelAndFire, Mikimoto, Oloku et moi venons donc de sortir de chez le notaire où nous avons signé l’acquisition d’une petite mais confortable demeure que j’ai modestement baptisée la villa des 3 petits cochons. La plaque commémorative placée à cette occasion rappelle son nom grâce à un pictogramme à destination des iops illettrés. Certes le quartier sent un peu la viande froide mais il y a à proximité un commerce accueillant qui vend une bière honorable à un tarif raisonnable.

Oh bien sûr notre maisonnée n’est pas bien grande, mais au moins nous sommes chez nous. Et toute la déco est signée Ike Eha (un célèbre designer venu de l’île de Nowel et qui s’est rendu célèbre avec ses meubles Ankit). En cadeau d’installation, il nous a offert son produit phare : le tapis Bøůfkrak. En voici la recette s’il se trouve des tailleurs parmi les lecteurs (oui, j’espère qu’il n’y a pas que des iops ! reste quand même à régler le problème des iops tailleurs).

Donc pour préparer un tapis Bøůfkrak, il faut 1 bouftou de belle taille et au regard enjoué, 1 bonne poignée de graine de sésame, 1 craqueleur adulte, 1 baril de bave de boufou, 4 piquets de boisaille, 1 bouteille de rhum.
Placez le bouftou sur une surface plane non argileuse. Devant son museau disposez la poignée de graines de sésame pour que l’animal se tienne tranquille en mangeant : vous pouvez du reste placer une bonne poignée de n’importe quoi car le bestiau est prêt à l’avaler mais il faut impérativement que cela représente une bonne poignée, ni plus, ni moins. Petit conseil du chef préférez tout de même les graines de sésame, elles donnent au bouftou un poil plus soyeux, mais c’est une question de goût.
Pendant qu’il mâche, faites tomber sur le bouftou un craqueleur adulte d’une hauteur de 3 furlongs avec un fort vent arrière de manière à repousser au loin les éventuelles éclaboussures qui pourraient ruiner votre toute nouvelle tenue. Plantez vite les 4 piquets de boisaille pour maintenir en place l’animal aplati, le temps qu’il sèche et prenne sa forme définitive. Les puristes prendront le soin d’humidifier quotidiennement la langue et la truffe avec de la bave de bouftou pour qu’elles conservent leur aspect luisant du premier jour.
Enfin avec quelques amis, ouvrez la bouteille de rhum et trinquez au chef d’œuvre qui se trouve devant vos pieds.

Donc voilà depuis notre installation je ramasse plus souvent qu’à mon tour les chaussettes sales de ces messieurs qui traînent au milieu des choppes vides. Ce n’est pas la vie de château mais nous sommes heureux…




* note spéciale iop, dans cette phrase réside la justification du titre déplorable du présent article. Et si toutefois vous n’avez toujours rien compris, nous ne pouvons plus rien pour vous.
** encore un mauvais jeu de mot qui me fait craindre le pire pour ma santé mentale déjà défaillante

21 mai 2007

The show must go on



Que de temps écoulé depuis ma dernière intervention… Mais j’ai mis le pied (et le reste du corps d’ailleurs) dans le monde du spectacle et depuis, plus rien n’est pareil. Souvenons-nous qu’à l’occasion de vacances sur Moon, j’avais rencontré le « célèbre » David Copperbwork, magicien de son état, qui m’avait convaincue de le suivre dans une tournée mondiale…

Ne voyant que très peu mon cher et tendre à ce moment-là (une sombre histoire d’irl où nous avions tour à tour un tas de choses à faire pour ce que l’on appelle un métier…), je décidai de le suivre. Ses récits de gloire et de paillettes étaient trop alléchants et il me tardait de connaître cette fabuleuse cité de Lasse-Végasse. Il me fit signer un contrat et je me retrouvais embarquée pour une longue série de spectacles à travers tout Tainéla. Vous vous souviendrez sans doute que David (oui dans la profession on s’appelle tous par nos prénoms) avait une vue très basse. Il est toutefois à noter que ma vue doit être encore plus mauvaise car je n’avais pas lu les petites lignes du contrat qui m’obligeaient en plus de mes activités sur scène à faire la cuisine, le repassage, le ménage et la préparation des décors. Pour le coup je me suis lancée dans le bricolage et j’espère bien m’améliorer.
Nous nous produisons très souvent dans le cabaret « le Donj’ Bouf » ou à ses abords. Là où se manifeste tout le charme de Tainéla et son odeur de Bouftou musqué qui vous colle à la peau, tout comme la bave de ces charmants bestiaux d’ailleurs. Depuis lors il y en a même un qui me colle aux basques, je le tolère car il a un petit côté pratique, il boulotte tout ce qui traine sur scène après la représentation. N’hésitez pas à demander un autographe à l’occasion.

C’est un numéro des plus simples, très champêtre à vrai dire. David me place au milieu d’une meute de bêtes laineuses et balance des tas d’éclairs tout autour. Il dit que c’est un son et lumière ! Pas mal comme nom : de la lumière il y en a à foison, ça veut dire beaucoup [NdlR : les mots de vocabulaire un peu difficiles sont expliqués au cas où des iops compteraient parmi nos lecteurs], quand au son c’est vrai que lorsqu’il a le malheur de me toucher et de me griller les cheveux il entend parler du pays. A chaque fois il met ça sur le compte de sa myopie mais ça commence à bien faire. Plus d’une fois j’ai voulu lui faire tâter de mon fouet mais le videur du cabaret qui doit être un de ses cousins ne me laisse pas faire. C’est un craqueleur qui répond au prénom de Simon et qui a abusé de la lampe à bronzer (ce qui explique son teint) à moins qu’il n’absorbe des quantités de béta-cawotène astronomiques.

Malgré un indéniable succès sous ces latitudes, je ne compte pas m’éterniser là-bas même si je dois reconnaître que les cachets sont assez intéressants. Je renouvelle ma garde-robe et j’ai beaucoup de frais en ce moment. Si d’aventure vous avez au fond de votre armoire des chiffons feudala qui ne vous servent à rien, je pense qu’ils m’iraient à ravir. J’ai clairement dit à David que je reprendrai des activités plus gratifiantes intellectuellement dès que la Nowel reviendra ou plutôt dès que je voudrais reprendre la quête du sapin de Nowel. Quête que mon cher et tendre a maintenant réussie.
De plus sous les paillettes, ce monde du chaud-bizzz (les éclairs ça chauffe et ça attire les moskitos à la pelle) n’est pas très sûr. Depuis quelques temps je suis harcelée par trois énergumènes qui me bouffent mon oxygène à me dire que je les connais et qui me donnent divers noms d’oiseaux (aujourd’hui couverts par le filtre des gentils devs) lorsque je leur explique qu’ils se trompent sûrement de personne.

27 mars 2007

Récits d'Anges heureux : Chapitre 4

A l'assaut de Brakmar
Bontarien vs BrakmarienBien qu'il ne me faille pas tomber dans le sens commun et garder l'esprit ouvert, je dois bien reconnaitre que le Brakmarien est une créature désagréable. Son coté belliqueux est source de problèmes pour qui veut parcourir le continent d'Amakna.
Pour ces raisons, j'ai pris sur moi d'effrayer les démons pour ne plus leur donner l'envie de sortir de leurs murs. Et si, par la même occasion, je pouvais me faire bien voir par les hautes autorités Bontariennes, je saurai trouver ma place dans l'élite des prètres de notre bonne cité.

Maintenant, j'admet que nombre de mes ami(e)s et connaissances sont des Brakmariens. Aussi, je tenais à remercier Balyani, Balladeuse, Ayukawa, Louloute, Nonarial, Bigspirit,* ... de m'avoir fourni (à leur insu) toutes les informations nécessaires à ma folle entreprise : donnez l'assaut de Brakmar !
Il ne me restait plus qu'à réunir quelques guerriers aguerris pour m'accompagner dans ma folle aventure. Pour l'occasion quelques Osamodas auront répondu présent, à croire qu'ils aiment prendre des coups !

Une faille dans la muraille
Muraille de BrakmarProfitant d'une faiblesse dans les murs d'enceinte de la cité démoniaque, c'est avec Kyoko, Xylho, Mikimoto, Kalissia, ADX, moi-même, Oloku, Oloscour et Faillime que nous avons mené l'assaut. Malgré la distance, le fossé rempli de lave, la hauteur de la muraille et l'adresse des archets brakmariens nous avons mis une raclée monumentale à ces fidèles défenseurs.
Il est vrai que j'aime à vénérer la vaillance de mes ennemis et surtout quand je les fais choir. Mais j'ai bien besoin de cela pour stimuler ma fougue au combat et respecter mes ennemis.

Nous n'allions pas en rester là !
Nous satisfaire d'une attaque lointaine ? Nous limiter à un simple harcèlement depuis les douves de la cité de Brakmar ? Laisser croire que nous avions peur d'un corps à corps ?
Porte de Brakmar, Mikimoto relève le défiRien. Rien de tout cela ne devait donner le plaisir à nos ennemis de se gausser de notre première victoire. C'est au cœur de la bête qu'il nous fallait frapper et que nous avons frappé fort ! Pour cela Mikimoto est un chef (comme tout les Osamodas d'ailleurs) qui sait enflammer ses troupes et donner le courage d'une attaque sans mercie.

" C'est en marchant dans les entrailles
Que les Osamadas vont à l'assaut
Et par le fer des marteaux de bataille
Tailler la chair et broyer les os"
sur un air bien connu du Naheulband.

If I have a hammer !C'est le moral en osmose avec les enseignements du fouet d'Osamodas que nous franchissons les portes de Brakmar accompagné d'Oloku et Kyoko pour distribuer des coups de marteaux sur quelques têtes.

Que nos lecteurs les plus prudes se rassurent. Nous nous sommes limités à l'attaque de soldats et n'avons, à aucun moment, agressé un civil encore moins ceux avec des grosses ailes rouges au dessus de leur tête.
Notre attaque pouvait être assimilée à une frappe chirurgicale dont le scalpel acéré aura laissé une cicatrice indélébile dans le cœur de la cité du mal.

Sang pour 100
FuelAndFire au niveau 100A force de coups redoublés, les gardes Brakmariens auront fini par se réfugier dans leur caserne. Cette fois-ci, l'idée de mener le siège de la bâtisse nous est apparu comme saugrenu d'autant que le message était bien passé auprès de nos ennemis. C'est fièrement que nous sommes revenus à Bonta pour afficher avec fierté les badges que nous avons subtilisés aux gardes.
Ainsi nous avons pu atteindre les hautes sphères de la hiérarchie bontarienne et notre expérience aux combats, source de grandes satisfactions, aura éclairé notre nouveau statut sur les terres d'Amakna.
Les Osamodas, quand ils s'en donnent la peine, son des guerriers farouches qu'il vaut mieux savoir apprécier et avoir à ses cotés.
Notre chemin pour atteindre les 6 Dofus n'est pas encore là d'être terminé !

* Vous le verrez ces propos ne manqueront pas d'être réfutés dans les commentaires qui sont joints. Ils n'aiment pas être dénoncés ces Brakmariens.

05 février 2007

Les voyages extraordinaires de Mikimoto : Le Château Wa

Les Squelettes
Avec FuelAndFire, on avait le même rêve on voulait réunir les 6 Dofus. Donc, on a décidé de commencer par celui-qui était certainement le plus facile à trouver, c’est le Dofus Cawotte. Pour cela, on avait besoin de battre le Grand Pa Wabbit 3 fois afin de récupérer son bâton, sa coiffe et sa cape. Cette panoplie nous permettrait de rentrer dans le donjon Wa mais je sais plus pour quelle obscure raison Fuel n’a pas pu venir…
SaintGeorges était notre guide car ne nous connaissions pas le chemin. J’avais beaucoup entendu parler des squelettes et je n’ai pas été déçu. Ces cochonneries résistent sacrément bien aux feux. Donc, j’ai pu joué ma fashion victime et je me suis habillé en Scara Bleu équipé de mon Re’thu. Je ne sais pas si c’est Eliott, le Dragonnet de SaintGeorges ou mon Re’thu mais les squelettes, ils n’ont pas fait long feu malgré leur résistance.
Quand tu te rends au château, y’a un passage super connu, la map aux twous. C’est un endroit avec des trous. Mes compagnons se sont tout de suite méfiés et m’ont demandé de faire attention de ne pas tomber dedans. Je sais pas comment j’ai fait car je suis tombé dans un des trous. Alors ils m’ont tous rejoint.
Après 2h30 de routes interminables et d’aggros en tous genres, je suis enfin arrivé au château. Ma petite Ossamoil arrivée aux portes du château est allé piquer un roupillon. Nous n’étions plus que 6…


Les Wobots
Bon, on trouve un Sram qui venait juste d’être un sapin de noël, il s’appelle Cinoque mais je vous parlerai de lui plus tard. Cinoque essayait de trouver un groupe pour le Wa et comme on manquait de membres on l’a pris avec nous.
Le Château Wa abrite des wabits bien dangereux. Ils sont aux commandes d’un wobot qui te donne des grosses patates. Le Wobot il est taillé pour la gagne. Il t’envoie des coups de massues qui tapent en zone, te lance un sale javelot qui à l’air tout pourri mais qui fait bien mal. Et surtout il a une technique secrète qui est capable de te tuer sur le coup. Une fois j’ai même vu tombé d’un coup Nonarial mon ancien meneuse qui avait toute sa vie.
Bref, avec les wobots faut faire gaffe aux coups de massues wotatifs. Par contre ils ont encore une petite faiblesse à l’eau. Et quand tu combats les Wobots faut jamais parler de coups critiques, ça porte malheur.

La team (de gauche à droite)
A gauche, SaintGeorges avec sa fraise tagada sur la tête. SaintGeorges, c’est un osa comme moi, sauf qu’il sait invoquer le Dragonnet. Yggdrasill était aussi de la partie. Ygg c’est un Cra et c’est le meilleur ami de Saint Georges. Puis, après c’est moi et, devant moi, c’est Balyani, un Xelor très fort qui tape aussi bien eau que feu et c’est bien pratique. Balyani c’est un sacré veinard car il est marié à notre petite mascotte, notre eni Balladeuse. Puis, Anubis un cra qui traîne toujours avec Yggdrasil mais qui parle pas beaucoup. Puis Cinoque, Cinoque il est un peu spécial il parle bizarrement. Dans nos contrées, y’a des gens qui parlent le Bwork à Astrub, ben Cinoque il parle le vent de panique. Tu lui dis salut, il te répond par un vent de panique. Tu lui files du pain il refait un vent de panique. Tu lui dis prêt, il te sort un vent de panique. C’est marrant, il m’a tout de suite plus le Cinoque. Et comme Cinoque était sans guilde, Balyani l’a recruté pour les Pop-Corns. Puis, enfin on finit par la meilleure, Balladeuse qui te soigne drôlement bien.
En faite, c’est Ossamoil, la meilleure mais elle n’est pas sur la photo car elle était partie faire dodo. C’est bien connu ce sont toujours les meilleures qui s’en vont les premières.

Technique secrète du Miki : La Tofus' Humiliation
Pendant 10 minutes, on a élaboré un plan d’attaque qui est, au final, super simple. Cinoque, Baly et Anubis finissent les Wobots au plus vite. SaintGeorges, Yggdrasil et moi on se cache derrière un poteau et on tente de blesser le Wa à distance.
On lance le combat et voilà que les Wobots s’acharnent contre Balladeuse. Et, elle succombe à ses blessures. Aïe, aïe, on a perdu notre pain sur pattes et le Wa a toujours 15 000 points de vie. Le moral en a pris un coup. Cinoque et Baly ne tardent pas à succomber suivi par Yggdrasil et Anubis. Heureusement ils ont réussit à finir les 3 Wobots.
Avec SaintGeorges, on était plus que 2 et il restait que 13475 points de vie au Wa. On était mal parti. Mais, depuis le début du combat, on se planquait derrières nos poteaux et avec SaintGeorges on a poussé notre cri de guerre : « Osapowaaa». A tout hasard j’envoie un Tofu et que fait cet idiot de Wa, il le tabasse, noooonnnn. C’est trop fort. Alors à chaque tour je lui envoie des tofus pour le distraire et il prend un malin plaisir à nous les détruire et pendant ce temps on se planque toujours derrière nos poteaux. Et, ben l’air de rien le Tofu il arrivait quand même à blesser le Wa. Et, pendant ce temps Eliott frappe le Wa.
Et, là les tours passent, Saint invoque un autre dragonnet, puis un autre … Au final quatre dragonnets vont combattre le Wa et moi sans relâche j’invoque des Tofus à chaque tours. Apres 1h45 de combat le Wa est vaincu.
Sur la photo, je suis caché derrière un poteau, si si regardez bien.
Et, là le Wa m’a offert une coiffe mais elle super puissante (+98), trop bien je la garde tant pis je referai le château maintenant que je connais son point faible. Wa je reviens avec mes Tofus pour te faire la peau… Mais ça c’est une autre histoire.

30 janvier 2007

Mikimoto testeur bêta

Arrivée dans un monde nouveau
Arrivée dans le monde nouveau, les daives m’avait changé mon nom et m’avait rebaptisé 3-Mikimoto.
Les daives, ils avaient décidé de regrouper pleins de gens de pleins de plans d’existence. On était pas seul dans l’univers, j’en avais enfin la preuve. Et, ben y’a un monde où y’a plein de sapins de noël, c’est Jiva. Pour les reconnaître, c’est facile ils ont un numéro un devant leur nom.
J’étais redevenu ce que j’étais quelques semaines auparavant c’est-à-dire au 63eme cercle de pouvoir. Et, j’avais plus mon kamasutra, mon coffre était vide et ma bourse aussi. Il me restait que quelques pains et quelques potions de rappel. J’enfile à toute vitesse ma pano Mikimoto, on ne sait jamais, je pourrais rencontrer des mignonnes.
Ma première mission a été de mémoriser les nouveaux zaaps et ni une ni deux direction le village des Koalaks.
Au détour d’un canyon, je rencontre enfin quelqu’un. C’est un serianne avec des jolies ailes. C’était la première fois que j’en voyais un. Il est comme moi tout étonné de la beauté des nouveaux paysages.
Au zaap, Greu distribue des pains afin de nous redonner un peu de vigueur et d'énergies. Greu, c’est un daive et il a plein de pouvoirs. Je lui ai envoyé un mp puis quelques minutes après j’avais 100 pains dans mon inventaire, il est trop fort. Mais il a pas voulu me dire son secret.
Puis, je suis allé combattre les koalaks, non plutôt je me suis fait agressé, et là j’ai la célèbre Cara qui vient me rejoindre. Cara est une tailleuse de grand renom et ses ouvrages sont consultés pour connaître les recettes. Ben, Cara c’est une Iop niveau 183 mais je ne l’ai pas vu combattre car elle s’est isolée pour chercher si des nouvelles recettes avaient été ajoutées. Comme notre groupe était composé que de gens supérieurs à 160 le combat a été très rapide mais j’ai rien pu faire car un Koalak m’a frappé et m’a enlevé mon tour d’action. Ils sont forts ces numéros un.

La guilde des beta testeurs
Comme les gwos bills sont restés de leur côté, j’ai déambulé et j’ai fait la chasse aux bugues. J’ai décidé de chercher les entrées des nouveaux donjons. Mais une agro dans un coin isolé a contrecarré mes plans. Les koalas avait un don avec leur canne à pêche qui m’a été fatal.
De retour au zaap, je rencontre Eléonie, Princesse des vents et rédactrice en chef de Jeux Online.
En parlant avec elle et de mes difficultés à rencontrer des gens car tous le monde était des inconnus, je me fais inviter à la guilde des beta testeurs pendant la discussion. Je vais dans les propriétés de la guilde et je vois que notre leader est Greu, c’est trop fort. En plus notre guilde est 103. Greu donne tous les pouvoirs sur la guilde et on monte les capacités de nos percos au maximum. Et là pour s’amuser, un gars dépose un perco à 1 million 2 sur la carte.

La vendeuse pour les fashions victimes
Greu, comme son rôle n’est pas d’être un distributeur, a demandé le lendemain à un aigle de faire le marchand. Et ben l’aigle, elle avait tout en 999 999 exemplaires. Et, comme il voulait qu’on la trouve facilement il l’a mise en 0,0 au Kanojedo. On pouvait acheter des guildogemmes, des potions de rappel, des pains et surtout n’importe quelle panoplie. Mais voilà, avec mon ptit niveau j’avais pas trop de choix alors je me suis acheté un boufcool, une pano gelax et pour finir une kwak feu pour la classe.
Et, là je suis allé voir Linda ma copine serveuse pour lui vendre une quantité invraisemblable de gelano, malin le 3-Miki… Comme un idiot, j’ai perdu un temps fou à faire les allers-retours pour avoir 4 millions de kamas et j’ai cherché longtemps une maison, mais elles avaient toutes été vendues. J’étais pas le seul à avoir eu cette idée stupide. C’est vrai, c’est important de tester 4 coffres quand tu as plus du tout d’objets.
Puis, y’a des gens qui mettaient les Gelanos par terre, ça valait rien du tout…

La Chasse
Voilà, j’ai grave bavé devant les montures aux regards fuyants. Mais, malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à me procurer les 50 feuilles et fleurs d’Eucalyptus pour avoir le fameux sort d’hypnotisme… Et, j’ai pas pensé à m’acheter une pano drop.
Toutefois, je me suis bien amusé à arpenter les nouvelles terres à la recherche des bugues. Mais, j’en ai pas trouvé de gros bugues.
Et, le serveur test c’est trop bien car en dépensant deux kamas, j’avais la coiffe et la cape du boufcool et j’avais l’air d’un kéké amateur d’herbes euphoriques.
Par contre, les daives si vous voulez faire une nouvelle chasse aux cafards je suis partant… Car, d’ici là, je serais super fort et je pourrais essayer plein de nouvelles panoplies… A chacun sa spécialité, moi je suis fashion…
En une semaine la vendeuse n’avait pas épuisé son stock… Incroyable non ?
Puis, Greu a pas voulu que je revienne alors je suis retourné voir mes copains de Djaul qui m’avaient drôlement manqués… Tout les gelanos du monde ne remplaceront pas mes amis.

19 janvier 2007

vacances à la plage

Ah vraiment, quelle insouciance que la mienne ! Il n’aura fallu que quelques cocotiers sur une plage de sable blanc pour me faire manquer à tous mes devoirs envers les nombreux lecteurs du blog (et je salue ici ceux que j’ai croisé et qui m’ont faire part leur plaisir à nous lire). Donc l’île de Moon et ses charmes multiples m’ont tenu éloignée de ma plume trop longtemps et je compte rectifier cela.

Il faut dire que Moon est vraiment un lieu attachant et depuis mon premier voyage où je me suis crue dans le premier épisode de Lost, j’ai plaisir à y flâner. J’y ai même pour ainsi dire établi mes quartiers puisque j’y passe le plus clair de mon temps. Cela ne cesse de m’étonner car la vie n’y est pas très attrayante.
Par exemple pour ce qui est de la mode, c’est un des endroits les plus ringards que j’aie visités. La quasi-totalité des touristes y porte en effet la même tenue pic pic avec son inimitable coiffe qui ressemble plus à un casque de chantier qu’à autre chose (à décharge signalons tout de même que les noix ce coco volent bas sous ces latitudes). Pour ma plus grande honte je porte moi-même cette tenue et je ne sais plus où me mettre lorsque mon chéwi (le numéro 1 des fashion-victims de tout Amakna) croise mon chemin.
Mais heureusement l’amour est aveugle et il ne m’en tient pas rigueur. Au contraire, avec l’aide de Fuel, ils ont entrepris d’améliorer mon look de vacancière en me passant divers accessoires. Et me voilà avec de superbes tongs et autres bijoux du plus bel effet. Signalons au passage que Fuel m’a passé une alliance (le pauvre ! non seulement il a des problèmes de vue mais en plus il devient sénile et il a oublié qu’il était témoin à notre mariage).

Sur Moon j’ai croisé des tas de touristes qui viennent également du continent. Pour eux aussi c’est les vacances : personne ne pense au boulot et on voit des anges et des démons qui sirotent tranquillement des cocktails sur la plage. Avec certains d’entre eux je pratique un tourisme intelligent. Nous observons et nous prélevons des éléments de la flore locale que nous gardons dans des herbiers*. Au cours de ces excursions, je ne quitte pas la jolie pierre aux reflets orangés que m’a confiée Miki (il en a des tas, à croire qu’il les fabrique !). Lorsque je la caresse** j’ai l’impression qu’il est à côté de moi à me souffler ses conseils à l’oreille. Cela me permet de tirer le meilleur de ces safaris. Ainsi je me sens maintenant beaucoup plus sage et intelligente… Et du coup je rencontre de nouvelles personnes et je fais de nouvelles expériences !

Un de mes nouveaux amis s’appelle David. Il est magicien, n’arrête pas de me dire que je suis un mannequin et qu’il veut m’emmener avec lui dans un endroit nommé Lasse-Végasse. David est sympa et comme moi il a un bob (cf. anciens posts) mais le sien a un regard noir qui est assez inquiétant. Je crois que David ne s’en rend pas compte car sa vue n’est pas excellente. Il faudra que je lui offre des lunettes car lorsqu’il veut « éclairer » la plage il a tendance à ne pas bien viser et ça me coûte une fortune en eau de toilette pour masquer les effluves de cochon brûlé…

* note pour plus tard : contacter un jivaro pour apprendre à réduire les noix de coco afin qu’elles tiennent dans l’herbier.
** il s’agit bien sûr de caresser la pierre et pas Miki, çà c’est privé !